Page:Le Fèvre-Deumier - Œuvres d'un désœuvré, tome 2, Les vespres de l’abbaye Du Val, 1842.djvu/474

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MÉDITATION D’UN SOLITAIRE SUR LA PEINE DE MORT.

Pour estimer le monde, il faut lui dire adieu :
Se séparer de lui, c’est s’approcher de Dieu.
Le vain savoir de l’homme aux cités tient école ;
Mais c’est dans le désert, que Dieu prend la parole.
On y devient plus juste auprès d’un tel témoin,
Car en voyant de haut, on voit aussi plus loin.
Le désert nourricier alimente l’étude :
Tout ce qu’on voit de grand sort de la solitude ;