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LA MYSTÉRIEUSE AVENTURE DE FRIDETTE

présent, en dépit de mes recherches, fixer de façon précise par quel chemin a passé l’assassin pour pénétrer chez la victime, j’ai besoin de me rendre compte de certains détails…

— Quoi d’invraisemblable à ce que le meurtrier soit passé tout bonnement par la porte, et qu’au cours d’une discussion violente, l’irréparable se soit accompli…

— Évidemment, acquiesça le commandant, cette thèse pourrait se soutenir, si la porte n’avait été intérieurement fermée à clef.

— Le tour de clé peut avoir été donné par M. Dubreuil, une fois le visiteur introduit.

— Possible, encore… mais qui donc l’eût donné après le départ du meurtrier ?…

— Alors, demanda M. Heldrick, que penser ?… Car si l’assassin n’a pu s’enfuir par la porte, je ne vois pas trop par quelle issue il aurait pu sortir.

— Et le sabord ?…

— Mais c’est pratiquement impossible !…

— Difficile, oui ; impossible, c’est une autre affaire, et c’est précisément, ce dont je veux me rendre compte en allant dans votre cabine…

— Vous supposez donc que le meurtrier l’aurait empruntée pour gagner celle de M. Dubreuil ?

— Je n’ai guère d’autre alternative ?…

— Mais pour pénétrer chez moi… Comment s’y fût-il pris ?… J’en ai toujours la clé sur moi…

— Vous oubliez que le garçon de service possède un double…