Page:Le Faure - La mystérieuse aventure de Fridette, 1934.djvu/86

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
86
LA MYSTÉRIEUSE AVENTURE DE FRIDETTE

Presque aussi brusquement qu’ils s’étaient ouverts, les volets se refermèrent et le silence se fit…

Tandis que deux hommes aidaient Fridette à transporter Fellow à l’abri de la fusillade, le sous-officier se concertait avec ses hommes pour s’emparer sans trop de risques du fou !…

Une partie du petit détachement s’embusqua soigneusement non loin de la porte, la surveillant, pour s’opposer à toute tentative de sortie du meurtrier.

Pendant ce temps, le reste des soldats contournaient le chalet et, escaladant par des moyens de fortune le mur jusqu’au toit, pratiquaient sans bruit, au milieu des tuiles, une ouverture par laquelle ils se glissaient à l’intérieur du grenier…

Silencieusement, ensuite, ils descendirent l’escalier ; arrivés contre la porte de la salle, ils se tapirent immobiles, attendant que ceux du dehors se fussent conformés aux instructions du chef…

Ces instructions étaient simples : elles consistaient à occuper l’attention de l’adversaire, en simulant subitement une attaque contre une des fenêtres…

Les autres, alors, enfonceraient la porte intérieure de la salle dans laquelle ils feraient irruption sur les derrières de l’ennemi ; celui-ci, surpris, se laisserait capturer, sans que l’on eût à déplorer aucune perte…

Mais Fridette qui, Fellow une fois pansé sommairement, était venue les rejoindre, leur expliqua que