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498 | LE KORAN. |
- Il le fait mourir et il l’ensevelit dans le tombeau ;
- Puis il le ressuscitera quand il voudra.
- Assurément l’homme n’a pas encore accompli les commandements de Dieu.
- Qu’il jette les yeux sur sa nourriture.
- Nous versons l’eau par ondées ;
- Nous fendons la terre par fissures,
- Et nous en faisons sortir le grain,
- La vigne et le trèfle,
- L’olivier et le palmier,
- Les jardins aux arbres touffus,
- Les fruits et les herbes,
- Qui servent à vous et à vos troupeaux.
- Lorsque le son assourdissant de la trompette retentira,
- Le jour où l’homme fuira son frère,
- Son père et sa mère,
- Sa compagne et ses enfants,
- Ce jour-là à tout homme suffira sa propre occupation[1].
- Ce jour-là il y aura des visages brillants,
- Riants, épanouis,
- Et ce jour-là aussi il y aura d’autres visages poudreux couverts de poussière,
- L’obscurité les ternira :
- Ce sont les infidèles, les libertins.
CHAPITRE LXXXI.
LE SOLEIL PLOYÉ.
Donné à La Mecque. — 29 versets.
Au nom du Dieu clément et miséricordieux
- Lorsque le soleil sera ployé[2],
- Que les étoiles tomberont,
- ↑ Il sera tellement préoccupé de son propre sort, qu’il ne songera pas à ses père et mères etc.
- ↑ Ce mot kawwara (il a ployé) s’emploie en parlant d’un turban ; il faut se figurer le soleil comme un disque fait de quelque matière souple ; Le mot kawwara signifie aussi décrocher quelque objet et le jeter en bas ; ce serait peut-être plus naturel.