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BIBLIOGRAPHIE 405

inédite de Mme de Charrière, relations avec Benjamin Constant, Madame de Staël, etc., etc., d’après les pièces originales et les documents de M. E.-H. Gaullieur. Paris, Jules Labitte, (Imp. Bourgogne et Martinet), 1845; in-12, 2 f., 342 p.

B. F., 26 avril 1845, n° 2066.

La notice de S.-B. (p. 3 à 51) avait paru dans la Revue des D.-M. du 15 mars 1839; elle fait partie des Port. de F. (p. 411-457). — Voir, dans les lettres de S.-B. au professeur Gaullieur, publiées par M. Eugène Ritter (n° 146), celles des 12, 18, 30 juillet et 23 octobre 1844, ainsi que celle du 24 avril 1845, relatives à cette édition.

Il est dit dans les Port. Cont., V, 275 : La publication de ce petit volume m’a dispensé de recueillir dans ces Portraits mon travail sur Renjamin Constant [Rev. des D.-M., 15 avril 1844] : Je l’ai encadré à la suite de Caliste, à côté de tout ce qui peut s’y rapporter et l’éclairer. J’y renvoie donc…

97. — Relation inédite de la dernière maladie de Louis XV. S. l. n. d. ([Paris],

H. Fournier et Cie [1846]); in-8, 23 p.

B. F., 28 février 1846, n° 1045.

La notice de S.-B. (p. 1-6) n’est pas signée.

Cette relation, attribuée au duc de La Rochefoucauld-Liancourt, a été insérée, en 1852, dans les Derniers Portraits Littéraires (devenus le t. III des Port. Litt.). S.-B. y indique, en note, que l’impression de 1846 a été faite « à un très petit nombre d’exemplaires » et que son but, en reproduisant cette pièce, " est de montrer, dans un frappant et hideux tableau, comment les monarchies finissent, comment elles sont atteintes en quelque sorte de gangrène sénile ».

98. — Études littéraires, par Charles Labitte, avec une Notice par M. SainteBeuve. Paris, Joubert; Comptoir des Imprimeurs-unis, Comon et Cie, (Imp. Claye et Cie), s. d. [1846] ; 2 vol. in-8, 2 f., 423 p., et 2 f., 437 p.

29 août 1846, n° 3917.

La notice de S.-B. (I, 1-30), intitulée « Charles Labitte », publiée dans la Rev. des D. M. du 1er mai 1846 (V. ci-dessus, n° 25), a été reproduite dans les Port. Litt. (III, 362-393). Elle est suivie (p, 31-34) des discours prononcés sur la tombe de Ch. Labitte au cimetière de l’Est, le 23 septembre 1845, par Tissot et Sainte-Beuve. — L’article de Labitte sur Sainte-Beuve, à propos de sa réception à l’Académie française (Rev. des D.-M., 1er mars 1845), est inséré dans le t. II, p. 405-416. On lit dans un compte rendu de cet ouvrage par H. Patin (Journal des Savants, avril 1847, p. 204) : « Si l’on a pu louer justement chez Charles Labitte la recherche curieuse, patiente, exacte, de tous les faits propres à éclairer, avec le caractère des écrivains et de leurs œuvres, l’esprit de leur époque, l’art de grouper, par écoles, les productions littéraires… une part de l’éloge doit remonter à M. Sainte-Beuve dans les ouvrages duquel il avait trouvé le modèle de ce détail savant, de ces inductions fines, de ces rapprochements inattendus et piquants ».

99. — Rosa et Gertrude, par Rodolphe Töpffer, précédé de Notices sur la vie

et les ouvrages de l’auteur, par MM. Sainte-Beuve et de La Rive. Paris, J.-J. Dubochet, Le Chevalier et Cie, (Imp. Cosson), 1847; in-12, 2 f., LXIII-263 p.

B. F., 7 novembre 1846, n° 5129.

La notice sur Töpffer, publiée dans la Rev. des D.-M. du 15 mars 18.41, et repro