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406 LE LIVRE D’OR DE SAINTE-BEUVE

duite ici (p. I-XLI), est complétée (p. XLII-LVI) par quelques pages datées du 1er octobre 1846, comprenant la note nécrologique insérée, le 13 juin 1846, dans le Journal des Débats. Elle avait dû faire partie de l’édition des Nouvelles Génevoises donnée, en avril 1841, chez Charpentier, qui lui substitua une « Lettre-adressée à l’Éditeur par M. le comte Xavier de Maistre ». Voir, à ce sujet, une très curieuse lettre de S. -B. à Charpentier, datée de « ce jeudi », publiée dans le Cinquantenaire de la Bibliothèque Charpentier, par Louis de Hessem.

La notice de 1841 fait partie des Port. Cont., III, 211-255; le complément de 1846, des Port. Litt., III, 485-498. Le tout a été réimprimé dans l’édition suivante.

99a, — Nouvelles génevoises. Rosa et Gertrude, par R. Töpffer. Nouvelle édition, précédée d’une Notice par Sainte-Beuve, Paris, V. Lecou, (Corbeil. Imn. Crété), 1853; in-12, 2 f., XXXIV p., 1 f., 468 p. B. F., 26 février 1853, n° 1361. — Voir n° 108.

100. — Lettres de Mademoiselle Aïssé à Madame Calandrini. Cinquième édition, revue et annotée par M. J. Ravenel, Conservateur adjoint à la Bibliothèque dn Roi, avec une Notice de M. Sainte-Beuve, de l’Académie française. Paris, Gerdès, Lecou, (Imp. Gerdès), 1846; in-18, 2 f. (faux titre et titre), 325 p.; portraits de Mlle Aïssé et du chevalier d’Aydie.

Il a été fait un tirage de 50 exemplaires sur papier de Hollande.

B. F., 12 décembre 1846, n° 5643.

La notice sur Mlle Aïssé (Port. Litt., III, 129-183), qui avait paru dans la Rev. des D.-M. du 15 janvier 1846, est reproduite ici « non sans beaucoup d’additions et de corrections… venues de bien des côtés»; elle occupe les p. 3 à 61 et est suivie de nouvelles notes, marquées des lettres A à O, qui occupent les p. 63 à 80. On trouve dans la Correspondance de Sainte-Beuve (I, 137-139) deux lettres à M. Gerdès, et dans la Nouvelle Correspondance (p. 103-105) deux lettres à Rodolphe Töpffer relatives à cette édition et aux portraits d’Aïssé et de d’Aydie. Un bibliophile ami, M. Jules Coüet, a bien voulu nous communiquer l’exemplaire interfolié par M. Ravenel en vue d’une nouvelle édition, auquel il a joint la lettre suivante, qui doit avoir été adressée à Mme Du Gravier :

Ce 23 août [1846]. Madame,

Je reçois avec une vive reconnaissance et une vraie joie le charmant portrait de notre chevalier : veuillez en remercier M. Du Gravier comme j’aimerais à le faire moi-même. Ce dessin est charmant : il est un digne pendant de celui d’Aïssé. L’affection et la tendresse me paraissent respirer dans cette physionomie; si le menton promet de se doubler avec les années, les yeux resteront toujours beaux et tendres. Enfin, c’est un très parfait héros de roman. On le mettra dans l’édition à l’endroit où commencent les quelques lettres du chevalier. Je regrette que l’avertissement, où j’indique toutes les obligations que nous avons à plus d’une personne soit imprimé; car je ne saurais taire une bonne grâce comme celle-ci. M. Du Gravier est devenu l’un des collaborateurs de notre petit monument à la mémoire d’Aïssé. Quant à vous, Madame, vous en êtes presque l’âme par l’aimable et active coopération