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418 LE LIVRE D’OR DE SAINTE-BEUVE

Lettres de Sainte-Beuve à Jules Philippe, publiées par M. Eugène Ritter (Revue Savoisihnne, 31e année, Annecy, 1890, in-8). Cinq lettres de 1863 à 1867.

A travers les autographes. Les papiers de Boissonade, par Félix Chambon (Revue d’Histoire littéraire de la France, 1901, p. 462-87). Une lettre à Victor Cousin et cinq à Boissonade, de 1845 à 1851.

Lettres inédites, publiées par M. Eugène Emler (Nouvelle. Revue, ler juin 1903). Six lettres’à George Emler, de 1821 à 1824.

Lettres à une Jeune Fille, publiées par M. Philippe Godet, (Revue de Paris, ler juillet 1904). Quatre lettres de 1857 et 1858.

Lettres inélites recueillies et commentées, par M. G. Michaut (Revue latine,. 25 décembre 1904). Texte ou extraits de 27 lettres ou billets à divers correspondants : Emile Deschamps, Renduel, Amédée Renée, Ernest Chesneau, Didron l’aîné.

Lettres de Sainle-Beuve à Victor Hugo et à Madame Victor Hugo, retrouvées et publiées par M. Gustave Simon, 1827-1867. Ces lettres, en cours de publication dans la Revue de Paris (15 décembre 1904-janvier 1905), doivent paraître à la librairie Calmann Lévy.

I

Ce Dimanche.

J’ai bien l’honneur de saluer Monsieur Denis et de le prier de me pardonner mon étourderie. Quand j’acceptai hier la visite chez M. Villenave pour mardi soir, j’avais tout à fait oublié que j’étais retenu cette même soirée pour entendre le discours d’ouverture du cours de M.Lami à l’Athénée. En rentrant à la maison, une lettre de lui me l’a rappelé. Si donc Monsieur Denis voulait avoir la bonté de me désigner un autre jour, soit aujourd’hui, soit demain, soit mercredi, je serais à ses ordres et doublement obligé de sa complaisance.

STE-BEUVE.

Suscription : Monsieur,

Monsieur Ferdinand Denis,

Rue Notre-Dame-des-Champs,

au coin, de la rue de Chevreuse.

M. Crussolle-Lami fit, en 1827, un cours à l’Athénée royal sur.la Révolution des Pays-Bas (1560-1609); il est probable que cette lettre y fait allusion.

II

Ce Vendredi (décembre 1827).

Mon cher ami,

Je vous renvoie quelques-uns des ouvrages que vous avez eu la compilai sance de me prêter, et en particulier votre André que j’ai lu avec beaucoup

d’intérêt. C’est un Roman de la famille de Paul et Virginie et qui ne dépare

nullement ses aînés. Je vous ferai, si vous jugez à propos d’en envoyer un