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182 LE NIVERNOIS.

de vendre le mobilier, les tuiles, la charpente, enfin le carrelage de l’église ; la Révolution n’aura plus que les tombes à violer et les murs à renverser[1].

J.-N. Morellet.


  1. 1 Pour compléter notre travail sur les Vaux d’Yonne, il nous resterait à faire quelques biographies ; l’espace nous manquant, nous nous contenterons de renvoyer aux sources. Varzy fournit, au xiiie siècle, Jean dit de Varzy, qui succéda à saint Thomas d’Aquin en l’Université de Paris. — Nous devons à Tannay, le jésuite Gabriel Brothier, mort membre de l’Académie des Belles-Lettres, en 1789, et auteur d’un travail estimé sur Tacite ; son neveu, André-Charles Brothier, s’est distingué de même et est mort déporté à Sinnamari. — Clamecy donne Guillaume Vincent, auteur du Convoi de Pallas, 1552; Pierre Venette, qui a fait imprimer en 1558 les Prouesses de la Chevalerie légère en France ; le jésuite J.-B. Ragon, né en 1596, qui a écrit quelques livres de piété ; Roger de Piles, né en 1635, peintre célèbre et auteur de la Vie des Peintres ; c’est par lui que le fief de Courcelles est venu aux Dupin. Née de Durville, né en 1689, a publié quelques harangues. Son frère, Jean Née de La Rochelle, a écrit quelques romans, un commentaire sur la coutume d’Auxerre et des Mémoires pour servir à l’histoire du Nivernois ; son petit-fils a publié le même ouvrage en 3 vol. in-8o, 1827. Enfin Berryat, né en 1718, a laissé un nom dans la médecine : par les femmes, il est parent des Dupin. - Dans ces dernières années, a été ravi trop tôt à la science du droit qu’il éclairait de la vive lumière de ses aperçus historiques et philosophiques (Troplong, Comm. sur les hyp., t. 1, p. 25), Athanase Jourdan, né à Chalvron, commune de Saint-Aubin ; il est fils du conventionnel et auteur de la Thémis.