Page:Le Roman de Tristan et Iseut, renouvelé par J. Bédier.djvu/171

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Il s’élança sur le seuil, et, par trois fois, cria dans la nuit :

« Tristan ! Tristan ! Tristan, mon fils ! »

Mais Tristan avait fui. Il rejoignit son écuyer, et, d’un bond léger, se mit en selle :

« Fou ! dit Gorvenal, hâte-toi, fuyons par ce chemin. »

Ils parvinrent enfin à l’ermitage où ils trouvèrent, les attendant, l’ermite qui priait, Iseut qui pleurait.