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Page:Le Sylphe - Poésies des poètes du Dauphiné, tome 1, 1887.djvu/16

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10 LE SYLPHE AU JARDIN J'ai mis mon cœur sous une rose En cherchant, vous l'y trouverez Avec ses souvenirs dorés, Ses regrets, son ennui morose. Demain, la corolle déclose, Lorsque vous la regarderez, N'aura plus ces tons enivrés Qu'un rayon de soleil compose. Pourtant, du bouquet qui mourra Vers vous un parfum montera, Plein de sensations cachées. Et c'est mon cœur fidèle et doux, Enfant, qui survivra pour vous Dans cette odeur des fleurs séchées. Philoxène BOYER, de Grenoble (1830-1868).