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Page:Le Sylphe - Poésies des poètes du Dauphiné, tome 1, 1887.djvu/207

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LE SYLPHE REVUE DES ÉCRIVAINS DAUPHINOIS. CAUSERIE J'ai là sur mon bureau un paquet de revues de toutes les cou leurs et de toutes les formes, que vient de me remettre le facteur. Si vous le voulez bien, nous allons les parcourir ensemble, et je suis sûr d'avance que nous passerons en leur compagnie quelques instants des plus agréables. La première qui nous tombe sous la main est Le Trouvère (organe de la société des littérateurs). C'est un parisien, celui-là, mais, ne nous y trompons pas ce pendant, il n'est guère parisien que de naissance, et nous le voyons tous les mois qui vient chanter ses ballades aux gentes chatelaines de la Province, fières de pouvoir l'attirer près d'elles et de lui donner l'hospitalité. Le Trouvère organise chaque mois un concours entièrement gratuit pour ses abonnés, et les œuvres couronnées sont les seules admises à la publication; aussi, sa rédaction se compose-t-elle de l'élite de la vaillante pléiade des « jeunes », ce qui lui assure un succès toujours croissant et toujours mérité. Ajoutons que chaque numéro contient la photographie et la biographie du Lauréat du jour, ce qui nous fait lier une connais sance de plus en plus intime avec les agréables chanteurs groupés autour de son gonfanon. Nous trouvons ensuite L'Alouette (organe de l'académie de l'Yonne et du centre de la France). 1" Volume. — 2e Livr.