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Page:Le Sylphe - Poésies des poètes du Dauphiné, tome 1, 1887.djvu/208

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10 LE SYLPHE Comme le Sylphe, c'est une nouvelle revue qui vient de naître, mais elle a pris vaillamment son essor ; et la voilà qui lance sa joyeuse ritournelle d'une voix forte et assurée, en montant dans les airs de cette « douce France » dont elle est justement fière d'être la fille. Voilà maintenant La Drôme litteraire, une mignonne dauphi noise que le Sylphe est heureux de saluer comme sa sœur aînée, et qui apporte modestement à ses lecteurs ses huit pages de prose agréable et de vers charmants. Quant à L' Hirondelle (organe hebdomadaire de l'académie de l'Ouest), voilà deux ans qu'elle sillonne la province de son vol rapide. Mais, depuis quelque temps déjà, son aile infatigable semble se lasser. Elle se fait souvent attendre en vain. L'infidèle ne vient plus aussi régulièrement frapper à notre porte ! Serait- elle menacée de quelque funeste présage?. . . La Revue littéraire et artistique mériterait à elle seule une longue analyse qui ne pourrait être qu'un éloge d'un bout à l'autre. Sous la direction d'un écrivain tel que Charles Fuster, pourrait- elle être autre chose qu'une œuvre parfaite ! Elle embrasse tous les sujets et tous les genres, elle s'occupe de toutes les questions littéraires avec un gout et une finesse que lui envieraient souvent les plus importantes publications pari siennes. Pour mon compte, je suis heureux d'avoir fait sa connais sance, et je la mets de beaucoup la première de toutes les revues qui me parviennent des différents points de la France. La Revue de la Jeunesse est de celles qui ne font pas de bruit, mais qui prennent de jour en jour une extension plus grande. Les écrivains se pressent en foule à ses concours annuels, et les lauréats ont le droit d'être fiers de leurs victoires, car elles y sont chère ment disputées. Nous revoyons avec plaisir dans ses colonnes beaucoup de noms qui sont déjà pour nous de s /eilles connaissances, nous y retrou