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Page:Le Sylphe - Poésies des poètes du Dauphiné, tome 1, 1887.djvu/67

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POESIES DES POETES DU DAUPHINE (il Dans son âme à jamais ravie Je puisais la force et l'amour ; Seul, désormais, j'attends le jour Où, dans la mort, j'aurai la vie. Sur son tombeau j'ai vu fleurir Et se faner une immortelle ! Comme la fleur, elle était belle... Comme elle, elle n'a pu mourir ! Car les âmes changent de vie, Au sein d'un séjour ignoré... O fleur! sur qui nul n'a pleuré, A toi, ce sort doit faire envie ! 10 mars 1887 Joanny PITAUD.