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LXXXVIII. 
Foiblesse et vanité des raisonnemens de nos Déicoles pour excuser de la part de Dieu les imperfections, les vices et les méchancetés, les défectuosités et les difformités, qui se trouvent dans les ouvrages de la nature 
LXXXIX. 
Huitième preuve de la vanité et de la fausseté des religions, tirée de la fausseté même de l’opinion que les hommes ont de la spiritualité et de l’immortalité de leurs âmes 
XC. 
Foiblesse et vanité des raisonnemens, que font les Déicoles pour prouver la prétendue spiritualité et immortalité de l'âme 
XCI. 
Réfutation de leurs vains raisonnemens 
XCII. 
Sentimens des anciens sur l’immortalité de l’âme 
XCIII. 
La pensée, les désirs, les volontés et les sentimens du bien et du mal ne sont que des modifications internes de la personne ou de l’animal qui pense, qui connoît, ou qui sent du bien ou du mal ; et quoique les hommes et les bêtes ne soient composés que de matière, il ne s’en suit pas de-là que les pensées, que les désirs, ni que les sentimens du bien ou du mal dussent être des choses rondes ou quarrées comme les Cartésiens se l’imaginent, et c’est en quoi ils se rendent ridicules, comme aussi en ce que sur une vaine raison, ils voudroient priver les bêtes de connoissance et de sentiment ; laquelle opinion est très condamnable 
XCIV. 
Ni Moïse ni les anciens prophètes n’ont cru l’immortalité de l’âme