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LE DERNIER

nant le seul obstacle qui le gêne. Il soupire après les dignités de l’Église, et semble les toucher de la main. Le pontificat même de Rome n’est pas au-dessus de ses rêveries.

« La mort de ma mère a rompu tous les liens, terminé tous les délais. Il veut que j’entre dans un cloître ; j’y entrerai, mais ce sera pour y mourir. Dieu me pardonnera si je succombe à la douleur de n’avoir pu être épouse, et de n’être plus mère. J’ai trois enfans ; Anselme suivra son père dans l’état monastique. Son penchant est d’accord avec sa destination….. Que Dieu en soit loué ! — Macaire m’a été enlevé à Maguelonne par les Sarrasins. Je suis informée qu’il a trouvé dans l’étude de l’art de guérir des ressources contre le malheur et la captivité, puissent les vœux d’une mère le préserver des maux qui rendent l’esclavage insupportable !

« Il me reste une fille, et à peine vient-elle naître qu’il faut m’en séparer !…… Elle suffirait peut-être à me consoler de mes chagrins, à remplir le vide d’une vie