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Et d’un songe inutile entretenant la Terre,
Refusera la coupe aux lèvres qu’il altère ;
Que lui-même, vaincu par de hardis mortels,
Verra le feu sacré mourir sur ses autels ;
Que les déshérités gisant dans l’ombre avare,
Franchiront glorieux les fleuves du Tartare
Et que les dieux humains apaisant nos sanglots,
Réuniront la Terre à l’antique Ouranos !
Ô stupide vainqueur du divin Prométhée,
Puisse, du ciel, ta race avec toi rejetée,
De ton règne aboli comptant les mornes jours,
Au gouffre originel descendre pour toujours !
J’ai honte de ton sang qui coule dans mes veines…
Mais toi-même as brisé ces détestables chaînes,
Ô Zeus ! toi que je hais ! Dieu jaloux, dieu pervers,