Page:Leconte de Lisle - Poëmes antiques, 1852.djvu/80

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ANTISTROPHE.


          Franchis les mers icariennes,
          Jeune Hélios au char doré,
          Et que les lyres déliennes
          Chantent sur un mode sacré !
Compagnes d’Artémis qui, dans les bois sauvages,
          Dansez sur les gazons naissants,
Ô nymphes, accourez de vos pieds bondissants !
Dieux vagabonds des mers, formez sur les rivages
Un chœur plein d’allégresse au bruit de mes accents !


ÉPODE.


          Vierges ceintes de laurier-rose,
          Dites un chant mélodieux :
          Semez l’hyacinthe et la rose