Page:Leconte de Lisle - Poëmes antiques, 1852.djvu/84

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Tu n’auras pas en vain bravé la vaste mer
Et les vents orageux de la nue éternelle.
Viens donc, le festin fume et la coupe étincelle ;
Viens goûter le repos ; mais, ô Pâris, demain,
Des rives du Xanthos tu prendras le chemin.



IV.


DÉMODOCE, Demi-chœur de Femmes,
Demi-chœur d’Hommes
.


LE CHŒUR DE FEMMES.


Dieux ! donnez-vous raison aux terreurs de la reine ?
C’en est-il fait, ô dieux, de notre paix sereine ?
Je tremble, et de mes yeux déjà remplis de pleurs
Je vois luire le jour prochain de nos douleurs.