Page:Leconte de Lisle - Revue dramatique, paru dans La Démocratie pacifique, 20-21 juillet 1846.djvu/4

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ce moment, Stéphen se figure que les femmes sont des fleurs. Grâce à cette merveilleuse imagination, un soir qu’il se promène par la campagne, il se réfugie, pour échapper au mauvais temps, dans une maison qui ne peut raisonnablement appartenir qu’à Hermance, sa maîtresse infidèle. Là le merveilleux abonde. Stéphen y fait sa cour aux fleurs qui surgissent par enchantement autour de lui. Celle-ci est une rose cruelle, celle-là un irritable coquelicot. Mlle Castellan est une belle de