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er eine Aufforderung zur Conversion an den letzteren gerichtet; Leibniz nimmt deshalb in seiner Antwort die Gelegenheit wahr, ausführlich darauf zu antworten und seinen religiösen Standpunkt in dieser Hinsicht klar darzulegen. Wahrscheinlich veranlaßte diese offene Erklärung von Seiten Leibnizens, daß Huet nicht antwortete und der Briefwechsel wiederum aufhörte.

Die im Jahre 1689 erschienene Schrift Huet’s: Censura Philosophiae Cartesianae, und die mehrfachen Entgegnungen von Seiten der Cartesianer auf dieselbe veranlaßte Leibniz, noch einmal einen Brief an Huet zu entwerfen; er gelangte jedoch, wie auf dem Entwurf vermerkt ist, nicht zu Absendung.

Der schriftliche Verkehr zwischen Leibniz und Huet ist von wenig erheblichem Umfang; indeß erwähnt Leibniz sehr häufig den Bischof von Avranches und gedenkt seiner stets mit der höchsten Verehrung[1]

  1. Vergl. die Briefe Leibnizens an Nicaise (Bd. II. S. 533 ff.). Aus dem ersten hatte Nicaise an Huet die Stelle mitgetheilt, worin Leibniz über Cartesius und Huet’s betreffende Schrift sich verbreitet. Huet richtete darauf folgendes Schreiben an Nicaise, das in Abschrift unter den Leibnizischen Papieren vorhanden ist: Vous m’avez sensiblement obligé en m’envoyant un extrait de la lettre de Mr. Leibnitz sur le sujet de la Philosophie Cartésienne. J’avois déja leu quelques unes des choses qu’il vous a écrites, dans les lettres qu’il a écrites à Mr. Pellisson. Ce ne m’est pas un petit sujet de joye et de gloire, de voir le jugement que j’ay fait de Mr. des Cartes et de sa doctrine, confirmé par celuy d’un aussi excellent homme que Mr. Leibnitz. Car je ne l’ay pas moins loué, et je ne l’estime pas moins, que Mr. Leibnitz le loue et l’estime. Mais toute cette estime ne m’a pas si fort aveuglé, que j’aye reconnu plusieurs défauts de sa Methode et de sa Philosophie. Si des employs plus importants ne me detournoient pas de ces etudes, je prendrois plaisir à faire voir la pauvreté et la foiblesse des réponses que l’on a opposées à ma Censure. Mr. Leibnitz le fera mieux que moy, et vous rendrez un grand service à la Rep. des lettres, si vous pouvez l’y engager. Je vous supplie, Monsieur, de le saluer de ma part, de l’assurer que ny l’eloignement ny le temps ne changent rien aux sentimens d’estime, ny au désir d’avoir part à sa bienveillance, que je luy ay fait paroistre autresfois. Je crois enfin, que les exemplaires de mon livre du Paradis terrestre sont arrivez en Hollande. Une des personnes qui avoit part à la distribution, m’a mandé qu’elle a receu le sien. Je vous demande en grace de savoir de Mr. Leibnitz s’il a receu l’exemplaire qui luy estoit destiné. Je vous felicite sur l’agrement de vostre demeure, et de vos etudes. Je suis sur mon depart, pour aller en un pays, où je trouveray des occupations bien differentes des vostres, et qui me rendent le secours de vos prieres bien nécessaire. Ne me les refusez pas, ny la grace de me croire etc. A Paris le 12. 7bre 1692.