Page:Leibniz - Die philosophischen Schriften hg. Gerhardt Band 4.djvu/296

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Januar I6S0. ime Mons. des Ciirtes presc|u’auliinl (|iri>n (M’iiI cslimer ud liommo, u’il y ait parmy ses sentimens quelques uns qui mo paroissenl faux et m^me dangereux, je iie laisse pas de dire que nous devons presqu’autanl h Galilei et ä luy en maliere de philosuphie qu’a loule l’Anliquile. Je ne me souviens k presenl que d’une seule des deus proposilJODS dangereuses dont vous voules que Je vous niarque l’endroit, le voicy Pf incipioruin pbilüsophicnrum pari. 3. arliuuloi?. his verbis. Alque omnino paruin referl. quid hoc paclu supponalur. quia postea juxla leges ualuriie est mulanduMi. El vix aliquid suppoui polesl ex quo non iileni etfeclus, quanquam foflasse operosius, deduci possil. Cum enim iliarum ope nialeriii förraas omties quarum est capax successi ve assuniiii, si foriiias istas online consideremus, lauden) ad lllam quae est hujus mundi polerjinus deveoire, adeu ul hie nihil erroris ex falsii hypothesi sil timendum. Je ne croy pas qu’on puisse former une proposkion plus perüleuse que eelle la. Car si la matiere re^oit toutes les formes possibles successivemenl, il s’ensuit qu’on ne se puisse rien imagjner d’assez absurd ny d’ass^s bizarre et coniraire ä ce [|ue nous appellons Jusliee, qui ne soll arrive et qui n’arrive un jour. Ce sont justement les sentimens que Spinosa a expllques plus clairemenl, scavolr que justice, beaute, ordre ne sont que des choses qui se rapporlenl ä nous, mais que la perfeclion de Dieu consislo dans cette amplitude de son Operation en sorte que rien ne soit possiblc ou i-oncevable qu’il ne produise aelucllenient. Ce sont aussi les sentimens de M. Hobbes qui soulienl que toul ce qui esl possible, est passe ou presenl ou futur, et il ny aura pas Heu de se rien pronietlre de la providence, LPieu produil lout et ne fail point de choix parmy les estres possibles. , des Cartes s’esl bien donne de garde de parier si nettement, niais r n’a pä s’empeeher de deeouvrir ses seulimeDs en passant avec une teile addressc qu’ll ne sera cnlendu quo de ceux qui examinent prorondement ces sortes des choses. C’esl ä inon avis le irpiÜTov ’[ieüöo; et le fondement kla Philosophie Alhee, qui ne laisse pas de dire de Dieu des belles choses