Page:Leibniz - Die philosophischen Schriften hg. Gerhardt Band 4.djvu/309

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'290 Seitmq gegen Iwcattc* unb beu iSarttfwnifcmuê. tablemenl et distinctement, et <|Uiin<) une pensée est composée de quelques autres plus simples, son caractère le serait aussi de même. Je n’ose dire ce qui s’en suivrait pour la perfection des sciences : cela paroislroit in¬ croyable. Iil neanlmoins il y en a démonstration. Seulement je diray icy que puisque ce que nous sçavons est raisonnement ou expérience, il est asseuré que tout raisonnement après cela en matières demonstratives ou probables ne demanderait pas plus d’adresse qu’un calcul d’algebre : c’est à dire on tirerait ex da lis experimentis tout ce qui s’en peut tirer, tout de même qu’en Algèbre. Mais a present il me suffit de remarquer, que ce qui est le fondeineul de ma characteristique l’est aussi de la de¬ monstration de l’existence de Dieu. Car les pensées simples sont les ele- mens de la characteristique el les formes simples sont la source des choses. Or je soutiens (pie toutes les formes simples sont compatibles entre elles. C’est une proposition dont je ne sçaurois bien donner la démonstration sans expliquer au long les fondemens de la characteristique. Mais si elle est accordée, il s’ensuit que la nature de Dieu qui enferme toutes les formes simples absolument prises, est possible. Or nous avons prouvé cy dessus, que Dieu est, pourveu qu’il soit possible. Donc il existe. Ce qu’il falloil demonstrer.