Page:Lemonnier - Le Mort, 1882.djvu/57

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qu’à moi, j’enverrais moisir en prison de mauvais bougres comme vous !

Balt fit un pas en avant, tâtant son couteau dans sa poche.

— En prison ! répétait-il.

Mais le fermier s’en alla, frappant son bâton contre les pierres du chemin, dédaigneusement.

— J’en ai roulé d’autres que vous ! cria-t-il de loin aux Baraque.

Ceux-ci se rassurèrent alors : l’homme ne savait rien.

Ils chargèrent leur bois sur leurs épaules et reprirent le chemin de la maison.

Le vieux Nol était assis devant la porte et passait sa manche sur les sous du fermier, activement, pour les faire reluire, Balt vit briller le cuivre et l’arracha des mains de l’idiot, menaçant :

— D’où vient cela ?

L’autre se mit à geindre, les yeux