Page:Lerberghe - La Chanson d'Eve.djvu/143

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Ô Dieu ! qui donc est là,
Dans le vide, au delà
De cette porte !
Qui s’est levé, devant
Moi, de la poussière morte
Et du néant ?

Oh parle vite !
Ne me regarde pas de la sorte,
En silence ! J’ai peur ;
Ne fixe pas ainsi sur moi tes yeux avides,
Ma sombre sœur !

Es-tu mon âme,
Es-tu mon ombre ?