Page:Lermina - L’effrayante aventure.djvu/163

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une étymologie qu’ils ne trouvaient pas, parce que ce n’était pas du grec.

— Nom purement fantaisiste, messieurs. Peut-être avez-vous lu cependant un livre fort remarquable d’un de mes plus célèbres compatriotes — La Race future, par Sir Henry Bulwer Lytton.

« Il s’agit dans ce roman, utopique, si l’on veut ; mais où je vois, pour ma part, une anticipation de l’avenir, d’un peuple que la science a armé d’une force si puissante, si irrésistible, — et à la fois si maniable, — qu’elle est à la disposition de tous : hommes, femmes ou enfants ; qu’il n’est pas d’obstacle qu’elle ne renverse, de résistance qu’elle ne brise, si bien que les effets se neutralisent les uns par les autres… sous peine de destruction mutuelle et d’anéantissement réciproque, nul ne peut attaquer son prochain…

« Par le développement de la force, la vertu, la patience, la bonté, règnent sur la terre — mais, entendez-le bien, parce que cette force n’est pas aux mains de quelques-uns ; mais au pouvoir de tous, des plus faibles comme des plus vigoureux. Elle rétablit l’égalité et par conséquent la liberté…

« Cette force, notre Bulwer l’a appelée le