Page:Leroux - Le Fauteuil hanté, Lafitte, 1900.djvu/140

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— « Tu parles, Charles ! »

— Je ne suis pas fâché, fit aussitôt M. Lalouette, en souriant aimablement au cher maître, de vous voir prendre les choses sur ce ton. Figurez-vous que j’avais fini par me laisser impressionner, comme tant d’autres. Car vous savez ce qui est arrivé. Aussitôt que l’on a connu le texte du secret de Toth : « Tu mourras si je veux par le nez, par les yeux, la bouche et les oreilles, car je suis le maître de l’air, de la lumière et du son », aussitôt, il s’est trouvé des gens pour tout expliquer.

— Ah ! oui !

— À l’idée qu’avec le secret de Toth, Éliphas était le maître du son ils se sont rappelé aussitôt les paroles de la Babette, sur La chanson qui tue ! Et ils ont dit que l’Éliphas, ou le vielleux, avait introduit quelque chose dans le mécanisme de l’orgue, une force qui tue en chantant et qui était peut-être enfermée dans une boîte qu’on a retirée ensuite de l’orgue.

C’est là-dessus que j’ai demandé à visiter l’orgue.

— C’est une affaire qui vous intéressait donc bien ? Monsieur Lalouette, interrogea le savant sur un ton presque farouche et qui démonta tout à fait ce pauvre M. Lalouette qui n’était cependant point timide.