sont plus maladroites encore. Le Grand Puits, par magique fortune, était là, tout près.
— Bref ? — interrompit Mme Francheville, acide imperceptiblement.
— Bref, — bredouilla Mrs. Ashton, — M. de la Cadière est au contraire par là… et je vais le rejoindre…
— Ho ! vous allez ?…
— Oui ! je…
Mrs. Ashton toussa ; puis hardiment :
— Je vais, oui ! Et je vais, parce que je veux !…
Alors, Mrs. Ashton fit un pas, comme afin de quitter la place, pour faire comme elle avait dit. Mais Mme Francheville l’arrêta :
— Fi ! — s’écria-t-elle, se reprenant à rire de toutes ses forces : et Mr. Ashton ?… lui qui, justement, ne veut pas ?…
— Lui ? — riposta assez crûment Mrs. Ashton : — hier encore, il voulait fort bien, n’est-ce pas ?
— Que dites-vous là, chérie !
— Comme si vous ne le saviez pas, voyons, chérie ! Au point où nous voilà, il n’est plus guère la peine de nous mentir à bouche que veux-tu !
— Mon Dieu ! c’est un peu vrai, — avoua la belle Germaine, qui passait délicatement un bout de langue sur sa lèvre d’en haut.
— Bonsoir donc ! — conclut lestement la gracieuse Grace : — Si cette nuit-ci doit être ma dernière nuit…
Un brin cynique, elle sourit, et fit la révérence. Mais on ne la lui rendit pas.
— J’y pense, — murmurait, un brin cynique aussi, Germaine Francheville : — c’est qu’alors, cette nuit-là serait aussi ma dernière nuit à moi…
Elles se regardèrent l’une et l’autre, toutes deux hésitant.
— Germaine, — prononça tout à coup Grace