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Page:Les œuvres libres - volume 1, 1921.djvu/91

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teurs, par autant de lignes de points que l’ensemble des secrets en question a pu comporter, au plus juste, d’épisodes. Pas un lecteur de bonne foi ne s’avisera jamais de réclamer contre une coutume si correcte et si légitime à la fois. — Plaçons donc ici, pour bien faire les choses, six, huit, dix, ou douze de ces lignes de points tant évocatrices

… etc…

....................

Et ne précisons qu’un détail, celui-ci :

Il advint, au cours de l’une des lignes de points ci-dessus figurés, que Mme Francheville se prit à pousser de tels cris, — lesquels n’étaient pas des cris de douleur, — que M. de la Cadière en eut, tout net, le fil de sa harangue coupé. Ce pourquoi, vexé, il ne se retint pas de demander :

— Mignonne ! vous me faites peur… je vous en supplie !… pourquoi tant de bruit ?

Lors, Mme Francheville, s’interrompant tout net à son tour, dans le fracas de sa bruyante approbation, répondit :

— Chéri ! mais pour qu’elle entende, l’autre !… du fond de sa caverne, là-bas…

Il est connu de tous les biologistes que les combats d’animaux femelles, n’importent la classe, l’ordre, la famille, le genre, l’espèce ou la variété des combattantes, sont plus cruels que les combats d’animaux mâles.

XXIII

Au ciel tropical, la cohue des étoiles foisonnait.

Il faisait mieux que calme : calme plat ; calme blanc ; calme mort. — Ainsi nomment les marins ces temps immobiles qui verraient un duvet d’oisillon, jeté haut en l’air, retomber verticalement sur celui qui l’aurait lancé.