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Page:Les Deux Bourgognes, tome 7, 1838.djvu/39

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entre les mains le seul trésor qui pût encore réjouir mon cœur ici-bas.

— Que l’abus que vous en ferez retombe sur votre tête, répéta le magicien.

— Soit, reprit l’inconnu en tendant la main à Cornelio. Le soleil d’aujourd’hui, en se levant, ne me trouvera plus à Padoue. Peut-être ne nous reverrons-nous jamais. Recevez mon adieu comme si c’était le dernier.

— Adieu, et puisse la tranquillité habiter encore dans votre âme !

— Amen, » répondit le jeune homme du ton de quelqu’un qui fait un souhait sans y croire, et il s’éloigna rapidement en se dirigeant du côté de la ville.