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Page:Les Mille et Une Nuits, trad. Galland, Le Normant, 1806, III.djvu/445

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CONTES ARABES.

qu’il est du bien de l’état qu’il se marie. Il n’est pas croyable qu’il vous manque de respect à la face d’une compagnie célèbre que vous honorez de votre présence. »

Le sultan, qui desiroit si passionnément de voir le prince son fils marié, que les momens d’un si long délai lui paroissoient des années, eut bien de la peine à se résoudre à attendre si long-temps. Il se rendit néanmoins aux raisons de son grand visir, qu’il ne pouvoit désapprouver…

Le jour qui avoit déjà commencé à paroître, imposa silence à Scheherazade en cet endroit. Elle reprit la suite du conte la nuit suivante, et dit au sultan Schahriar :