Page:Les filles de Loth et autres poèmes érotiques, 1933.djvu/246

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L’ÉTUDIANT
(Poussant toujours.)

Oui…

LA GRISETTE
(Tortillant des fesses.)

Dis-le toi-même !…

L’ÉTUDIANT

Je t’aime bien.

LA GRISETTE
(Suppliante.)

Donne-moi ta langue… ta chère bonne petite languette… (Impérieusement.) Ta langue ! Ta langue ! Ah ! mon minet !… ah !… ah !… ah !…

L’ÉTUDIANT

Ma poulette !…

LA GRISETTE
(Pâmée.)

Ta poulette, oui… Ta petite poule chérie… Ta… ta… poule… chérie…

L’ÉTUDIANT

Oui…

LA GRISETTE
(Faisant casse-noisette.)

Sens-tu comme je te serre ?… Va au fond !… bien au fond… Pousse, mon petit homme, pousse… Tu me diras quand ça viendra…

L’ÉTUDIANT
(Précipitant ses coups.)

Oui…


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