Page:Les filles de Loth et autres poèmes érotiques, 1933.djvu/247

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LA GRISETTE
(Suppliante.)

Pas sans moi ! pas sans moi !… Ensemble !… jouis… jouissons… ensemble… bien… Ensemble !… Oh !… maman !… maman !… maman !… que c’est bon !… Tue-moi !… tue-moi !… tue-moi !… Oui… oh !…

L’ÉTUDIANT
(Qui a déchargé.)

Tiens, prends le tout dans ton cul ! !…

LA GRISETTE
(Crispant pieds et mains.)

Ah !… ah !… ah !… j’ai bien joui !… oui !… Et toi, tit chat ?… Et toi ?…

L’ÉTUDIANT
(Retirant sa queue.)

Moi aussi…

LA GRISETTE
(Avec reproche.)

Ah ! tu te retires !… Pourquoi ne l’as-tu pas laissée dans mon cul ?… Je ne l’aurais pas mangée, va !… Reste encore comme avant… là… ventre contre ventre… Déjà fini ! Ah ! c’est bête !… Ça devrait durer toute la vie… (Silence… Les deux amants, toujours entrelacés, se becquètent tendrement encore, mais sans jouer des reins. La grisette serre avec énergie l’étudiant contre sa poitrine, en soupirant et en tressaillant sous les derniers frissons de la jouissance. Pour un peu, elle recommencerait. Déjà, même, sa main se faufilant sous les

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