Page:Les filles de Loth et autres poèmes érotiques, 1933.djvu/270

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y avait d’hommes au château, ne prenant aucun souci de nous. Et qui sait si, dans l’abandon où ils nous laissent, des gens malintentionnés ne vont pas profiter de l’occasion pour nous surprendre… Cela pourrait bien arriver !

LOUISE

Vous me faites frémir !

HENRIETTE

J’espère qu’il n’en sera rien…

LOUISE

Je l’espère aussi.

HENRIETTE

Comme ils se ressemblent bien tous !

LOUISE

N’est-ce pas ?

HENRIETTE

Une fois qu’ils ont obtenu ce qu’ils désirent…

LOUISE

Ils parlent d’autre chose…

HENRIETTE

Ou s’endorment !…

LOUISE

Ils sont tous taillés sur le même patron.

HENRIETTE

Il faut nous résigner.


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