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Page:Lizeray - Leabar gabala, Livre des invasions de l’Irlande, 1884.djvu/56

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furent tués ; il n’y eut pas de bonheur, pour cette race distinguée, à cause de son peu de forces. Un tribut subi longtemps, pendant la durée de leur vie, fut des deux tiers de leur blé et de leur lait. Dans la plaine de Gedné des tributs durs, et à la cascade rouge, claire, noble, fut recueillie l’entière contribution de la nation opprimée, chaque veille de Samain. La grandeur et la puissance de leur vaillant courage, fut sans comparaison. Par leur combat et par leur adresse, ils tuèrent beaucoup d’hommes. Après cette œuvre forte, propre, brave, ils convoquèrent une réunion nombreuse, pour faire la conquête des districts du pays, et triompher de la puissance des Fomoriens. Les hommes d’Irlande, en bataillons, voyagèrent à travers les chemins étroits. Les Fénians sanguinaires en leurs exploits d’épées, allèrent à l’ouest pour assiéger la Tour de Conan. Séméon, fils d’Iabarnel le courageux, Féargus le généreux, honorable, fier, Erglan, fils de Béoan le Triomphant, furent les trois chefs de leurs troupes. Ils offrirent leur amitié honorablement, s’ils étaient libérés des oppressions déjà mentionnées. Conan, (dures furent ces conditions) ne leur accorda que l’espace d’un an. Les chefs, après avoir entendu ses paroles, dirent qu’ils voyageraient à travers la mer, jusque chez les Grecs, leurs parents de sang, dont les exploits sont loués en histoire. Nos héros atteignirent leur destinanation, avec leur compagnie victorieusement. Conan fut joyeux en sa paix, il fit des bâtiments de travail industrieux. Féargus le Demi-roux, fils de Némid, fut celui proprement choisi par les chefs. Les exploits de notre bon, noble Féargus, avec courage furent accomplis. Les Grecs arrivèrent à travers la mer, parce qu’ils étaient les descendants de leurs parents les Némédiens. Après qu’ils eurent atteint la Tour, enfin, leurs parts de bon accueil, ne furent pas petites. Les Fomoriens allèrent jusqu’à la maison de Morc le sportif, qui les traita, après leur voyage fatigant, et une oppression le tourmenta, quand ils lui parlèrent de Conan le cruel. Une troupe de guerriers se prépara pour