Aller au contenu

Page:Lizeray - Leabar gabala, Livre des invasions de l’Irlande, 1884.djvu/80

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 60 —

D’Adam jusqu’à ce que les fils de Milëad envahirent l’Irlande : 3500 ;
Du déluge jusqu’à l’arrivée des fils de Miléad en Irlande, 1258.

Noé divisa le monde en trois parts entre ses fils Sem, Cam, Japhet. Sem eut le milieu de l’Asie, depuis la rivière d’Euphrate jusqu’aux confins Est de Baat, Cam, l’Afrique et la moitié sud de l’Asie, Japhet la moitié nord de l’Asie et toute l’Europe. Japhet était fils de Noé, fils de Lamec, fils de Matusalem, fils d’Enoc, fils d’Iared, fils de Malaléel, fils de Caïnan, fils d’Enos, fils de Seth, fils d’Adam. Voici les enfants de Japhet : Gomer, Magog, Tiras, Javan, Masoc, Madai et Tubal.

Magog, le deuxième fils de Japhet eut la Scythie grecque qui fut habitée par les cinq fils de Magog : Baat, Ibat, Baracan, Emot et Aitect. Parmi les invasions que nous avons décrites la seule qui ne fut pas faite par les descendants d’Aitect fut celle de Céasair. Baat, le quatrième fils de Magog eut pour fils Fénius Farsaid. Fénius fut le troisième des premiers chefs qui bâtirent la tour de Nemrod. Fénius eut deux fils : Naenbal et Nel. À Naenbal, l’empire de Scythie fut laissé par son père Fénius, quand celui-ci vint pour bâtir la Tour. Nel, le second fils, fut emmené jusqu’à la Tour. Il fut un sage et un savant en toutes les langues qui furent séparées à la Tour, car il y avait eu jusqu’alors une langue unique, à savoir l’hébreu seulement. Fénius retourna en Scythie, après que chacun eut quitté la Tour, de sorte qu’il conserva la souveraineté permanemment jusqu’à l’accomplissement de quarante et une années. Il laissa l’empire de la Scythie à son fils Naenbal. Ce fut ce Fénius dont nous parlons, qui envoya soixante-douze disciples par le monde pour apprendre toutes les langues, et réunit ces disciples en collège dans une place particulière, lorsque ceux-ci eurent appris les langues[1]. Ce fut lui aussi

  1. Voyez en l’énumération dans le livre de Leinster, page 2.