Page:Lorain - Tableau de l’instruction primaire en France.djvu/168

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seule inspire et sait employer, ils ne contribuent puissamment à peupler les écoles et à répandre le goût de l’instruction.


oise.

Les parents sont si insouciants, qu’ils n’enverraient pas leurs enfants à l’école, s’ils n’y étaient poussés par le curé qui les menace de ne pas faire faire la première communion à ceux qui ne sauront ni lire ni écrire. (Arrondissement de Beauvais, canton de Lalandelle.)


pas-de-calais.

J’ai trouvé beaucoup de bonne volonté chez les instituteurs, et je n’ai qu’à me louer de tous mes rapports avec MM. les ecclésiastiques. (Arr. de Montreuil.)


pyrénées (hautes).

Depuis la révolution de juillet, les prêtres sont restés étrangers à l’instruction primaire. Il reste encore chez eux quelque chose de ce sentiment de défiance qu’ils ont d’abord éprouvé. Mais il leur tarde de reprendre de l’influence. Ils ne refusent pas leur concours. Ce concours, réglé par les sages dispositions de la loi du 28 juin, tournera au profit des écoles. (Arrondissement de Tarbes.)


rhin (haut).

La faute du peu de progrès n’est pas au clergé, qui se montre favorable à l’instruction populaire, et seconde de toute son influence les efforts des instituteurs. Dans un grand nombre de communes, les curés n’admettent à la première communion que les enfants qui savent lire