Page:Loti - Madame Chrysanthème, 1899.djvu/162

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

XXXI


23 août.

Le séjour de la Triomphante dans le bassin, l’éloignement où nous sommes de la ville, me servent de prétexte depuis deux ou trois jours pour ne plus aller à Diou-djen-dji voir Chrysanthème.

On s’ennuie pourtant beaucoup, dans ce bassin. Dès l’aube, une légion de petits ouvriers japonais nous envahissent, apportant leur dîner dans des paniers et des gourdes, comme les ouvriers de nos arsenaux français ; mais ayant quelque chose de besogneux et de minable, de fureteur et d’empressé qui fait songer à des rats. Ils se faufilent d’abord