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LE MIROIR DES JOURS
Légers, je les sens tourner dans mon âme,
Pareils à de tout petits papillons
Vêtus de blancheur et vêtus de flamme,
Qui font en volant luire des rayons.
Mais il ne faut pas que le doigt les touche :
À son dur contact, ils fondent en pleurs !
Et le tourbillon folâtre et farouche
Meurt en mon esprit pour renaître ailleurs…