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INTRODUCTION ET NOTICE.

tache attrayante, mais d’une exécution difficile, qui nous a coûté un travail long et continu, dont nous livrons aujourd’hui le fruit à l’appréciation indulgente de nos lecteurs.

Pour le texte, nous avons eu sous les yeux les éditions complètes les plus autorisées, notamment celles de J. Th. Lehmann, de G. Dindorf, de Ch. Iacobitz et d’Imm. Bekker[1]. Nous n’avons pas négligé cependant les éditions partielles données par les philologues dont on trouvera les noms dans le catalogue du libraire Klinscksieck, rédigé par Wilhelm Engelmann[2], et nous nous sommes également servi pour quelques traités et pour les dialogues classiques des éditions de MM. Quicherat, Pessonneaux, Paret et Dübner.

Quant à la traduction, nous avons mis à profit celles qui ont précédé la nôtre, c’est-à-dire les versions de Perrot d’Ablancourt et de Belin de Ballu[3]. Elles sont trop connues

  1. Voici les titres complets de ces ouvrages : Luciani Samosatensis Opera, græce et latine post Tiberium Hemsterhusium et Joh. Fredericum Reitzium denuo castigata, etc., edidit Johannes Theophilus Lehmann, Lipsiæ, 1822-1831, 9 vol. in-8. On y trouve résumés tous les travaux, de la philologie moderne sur Lucien. — Luciani Samosatensis Opera, ex recensione Guilielmi Dindorf, græce et latine cum indicibus, Paris, Firmin Didot, 1840. 1 vol. in-4. — Luciani Samosatensis Opera, ex recognitione Caroli Iacobitz, Lipsiæ, 1853, 3 vol. in-12. — Luciani Samosatensis Opera, ex recognitione Immanuel Bekker, Leipsig, 1853, 2 vol. in-8. — Mentionnons également l’édition Tauchnitz, sans nom de réviseur, mais remarquable par les arguments qui précèdent chaque morceau, Leipsig, 1829, 4 : vol. in-16.
  2. Leipsig, 1847, p. 134 et suivantes.
  3. Voici la désignation exacte des traductions complètes de Lucien : Lucien, traduit par Filbert Bretin, imprimé par Abel l’Angelier, Paris, 1582, in-fol. — Œuvres de Lucien, traduites par J. Baudoin, Paris, 1613, in-4. — Les Dialogues et autres œuvres de. Lucien, traduits du grec en françois avec des remarques par Nic. Perrot Fr. d’Ablancourt, Paris, Augustin Courbé, 1654, , 2 vol. in-4. — La même, 1674, in-8. — La même, Amsterdam, 1683, in-8. — La même, Paris, 1707, 3 vol, in-12. — Œuvres de Lucien, traduites en français par l’abbé Massieu, Paris, 1784 et 1787, 6 vol. in-8. Belin de Ballu en a fait une critique judicieuse et une censure des plus méritées dans sa préface et dans quelques-unes de ses notes. — Œuvres de Lucien, traduites du grec, avec des remarques historiques et critiques sur le texte de cet auteur, et la collation de six manuscrits de la Bibliothèque du roi, par Belin de Ballu, Paris, 1789, 6 vol. in-8. Belin de Ballu n’a traduit ni le Lexiphane ni le Pseudosophiste, que nous donnons en français pour la première fois.