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Page:Médicis - Lettres, tome 04, 1570-1574, 1891.djvu/225

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LETTRES
DE CATHERINE DE MÉDICIS.

1570. — Septembre.

Minute. Orig. Bibl. nat. fonds français, n° 15552, f° 288.

A MONSIEUR DE BELLIÈVRE.

Monsieur de Bellièvre, il ne me reste aucune chose à adjouster à la lectre que le Roy monsieur mon filz vous escript présentement[1] pour responce à ce que nous avons receu de vous du IIIIe de ce moys, sinon que je vous prye en tout et partout vous conformer à son intention, comme il s’asseure et moy aussi que vous sçaurez très bien faire, ne bougeant encores de là où vous estes jusques à ce que le faict des reystres et Suisses soyt entièrement arresté et résolu ; et sur ce, n’ayant autre chose à vous dire pour ceste heure, je prie à Dieu, Monsieur de Bellièvre, vous avoir en sa saincte et digne garde. Escript à Monceaulx, le… jour de septembre 1570.


1570. — 11 septembre.

Aut. Arch. nat. collect. Simancas, K 1517, pièce 103.

A Mer MON FILS LE ROY CATOLIQUE.

Monsieur mon fils, s’an retournant le maréchal de Vostre Majesté, je n’é voleu léser aler sans la présante pour la remersier du beau et 1 Voir cette lettre, ibid., f° 287. Catherine de Médicis. — v. bon cheval le Tigré que Jéronimo Gondi m’a ballé de sa part, chause qui m’a esté si grate[2] tent pour la rareté de set cheval que prinsipalement pour m’être d’ele mesme donné que je guarderé et tiendré cher, come venant de Vostre Majesté que je ayme ayst[3] honore come je doys et ay l’aubligation pour toutes les démostrations qu’el a tousjour fayst et an paroles et enn esfaict, en mon endroyt que je métré pouine de reconoitre en toutes les aucasions et chauses que je penseré luy aystre agréable, ne désirant moyn la servir que le Roy mon fils propre, priens Dieu me fayre la grase que toute ma vye voye contineuer et augmenter sete bonne amytié et ynteligense que avés ensemble. De Monseaulx, cet xi e jour de sebtembre 1570. Vostre bonne mère et seur, Caterine.


1570. — 13 septembre.

Aut. Bibl. nat. fonds français, n° 3229, f° 68.

A MA COUSINE
LA DUCHESSE DE NEMOURS.

Ma cousine, ayent entendu que Monsieur

IMPRIMERIE NATIONALE.
  1. Voir cette lettre, ibid.f° 287
  2. grate, grata, agréable
  3. Ayst, et.