Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 1.djvu/198

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supposerons que la différentielle de chacune de ces quantités, prise par rapport à la totalité des inconnues etc., soit égale à zéro ; hypothèse dont l’avantage sera d’émpêcher les différentielles secondes de etc., de paraître dans les équations du mouvement ; d’où il résultera que ces inconnues seront déterminées par des équations du premier ordre.

Dorénavant nous emploierons la caractéristique pour indiquer une différentielle prise par rapport à la totalité des quantités etc., regardées comme des fonctions de et nous conserverons pour marquer une variation infiniment petite, relative à une ou plusieurs de ces mêmes quantités, auxquelles on attribue des accroissemens arbitraires : la caractéristique indiquera toujours une différentielle relative au temps ; et à tout ce qui en dépend. Nous aurons, d’après notre hypothèse,

mais les coordonnées des mobiles étant des fonctions de etc., qui ne sauraient contenir explicitement les quantités etc., il s’ensuit qu’on aura aussi, pour chaque mobile,

c’est-à-dire que les coordonnées et leurs différentielles pre-