Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 1.djvu/204

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variables indépendantes, c’est-à-dire que l’on a maintenant

de la même manière que nous avons supposé (no .7)

lorsque nous regardions les coordonnées des mobiles comme des fonctions de etc.

Cette forme des équations générales du mouvement, est une extension des équations connues de la mécanique analytique, qui se rapportent au cas où la formule est une différentielle exacte par rapport aux variables etc., et où parconséquent etc. sont des différences partielles relatives à etc.

(10) Maintenant supposons qu’on ait intégré complètement les équations (7), en faisant abstraction de leurs seconds membres ; etc., étant les constantes arbitraires contenues dans leurs intégrales, chacune d’elles pourra être exprimée en fonction de etc., etc., ou, si l’on veut, en fonction de etc., etc., à cause que etc. peuvent être exprimées elles-mêmes au moyen des dernières variables : on aura donc, dans la seconde hypothèse,

et cette équation sera une des intégrales premières des équations (7), quand on suppose nulles, les quantités etc. Parconséquent, pour satisfaire à ces équations avec leurs seconds membres, si l’on regarde comme une nouvelle variable ; que l’on prenne sa différentielle complète, et que l’on y substitue pour etc. leurs valeurs