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§ III.
Propagation des ondes à la surface, dans le cas d’un canal vertical, d’une largeur constante et d’une très-grande profondeur.

(17) En supposant le corps qui a produit les ondes, très-peu enfoncé dans le fluide, les lois de leur propagation apparente à sa surface, dépendent, dans le cas que nous considérons, de la valeur de déduite immédiatement de l’équation (12). Nous aurons de cette manière

l’intégrale double étant prise depuis jusqu’à et depuis jusqu’à

Il est aisé de voir, d’après cette expression, que les valeurs de seront égales et de mêmes signes, pour des valeurs de x égales et de signes contraires ; la propagation des ondes est donc semblable de part et d’autre de l’ébranlement primitif, et il nous suffira, par exemple, d’examiner ce qui a lieu dans le sens des positives. Relativement aux points voisins de cet ébranlement, les valeurs de ne présentent rien de remarquable ; ce n’est que dans la partie qui en est éloignée, que la propagation se fait suivant des lois régulières qui méritent d’être déterminées : nous supposerons donc, dans ce qui va suivre, la variable positive et très-grande par rapport à la demi-largeur de l’ébranlement primitif, et, par conséquent aussi, très-grande par rapport à la variable