Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 1.djvu/301

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d’où l’on voit que le mouvement de chaque nœud est uniforme, avec une vîtesse proportionnelle à la racine quarrée de ou à la racine quarrée de la largeur de l’ébranlement primitif.

L’équation peut s’écrire ainsi :

la détermination de revient donc à trouver un arc égal à sa tangente ; problême qu’Euler a résolu dans l’introduction à l’analyse des infiniment petits. Il existe un pareil arc dans chacun des quarts de cercle de rangs impairs ; en rejetant l’arc zéro, qui appartient au premier quart, et se bornant à quatre décimales, on aura, d’après Euler,

désignant un nombre entier et positif. Si l’on fait successivement on aura, pour les trois plus petites racines de notre équation,

et pour le mouvement des trois nœuds qui vont le plus vite