Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 1.djvu/302

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(23) Si l’on veut connaître, à un instant donné, les points de la surface qui font les plus grandes oscillations verticales, on aura, pour les déterminer, l’équation en y mettant pour sa valeur ; observant que et divisant tous ses termes par elle devient

(18)

À la simple inspection de cette équation, on voit 1o que quand surpasse elle ne peut avoir de racines réelles et positives, que dans les quarts de cercle de rangs pairs, pour lesquels les tangentes sont négatives ; 2o qu’il y a effectivement une racine, et qu’il n’y en a qu’une, comprise dans chacun de ces quarts de cercle. Quant aux valeurs de comprise entre zéro et on s’assurera, par des substitutions, qu’elles ne peuvent fournir aucune racine de cette équation.

Relativement à chacune de ses racines, on aura

ce qui montre que les points de la surface, qui répondent aux maxima des oscillations, se meuvent, comme les nœuds qu’on vient de considérer, uniformément et avec une vîtesse proportionnelle à La plus petite de ces racines étant moindre que la plus petite valeur de du numéro précédent, il s’en suit que le premier maximum précède le premier nœud ; ensuite il a y un maximum compris entre le