Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 1.djvu/327

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les autres : par exemple, elle est négative, pour les molécules situées au- dessous de l’ébranlement primitif, et positive, pour celles de la surface ; de sorte qu’à l’origine du mouvement, les premières s’élèvent, et les dernières s’abaissent verticalement. Si l’on appelle la résultante de ces deux vîtesses ; que l’on désigne par la distance d’une molécule quelconque au centre de l’ébranlement primitif, et par \theta, l’angle que ce rayon fait avec la verticale, on trouvera

ce qui montre que sur un même rayon, ou pour une même valeur de les premières vîtesses des molécules suivent la raison inyerse du cube des distances. On voit aussi qu’à distance égale et pour des directions différentes, les molécules reçoivent des vîtesses différentes ; ce qui n’avait pas lieu dans le cas d’une fluide contenu dans un canal (no 12).

(36) Pour suivre toujours la même marche que dans le IIIe §, nous allons présentement chercher à développer la fonction suivant les puissances négatives de ce qui nous fera connaître les lois des dernières vîtesses des molécules fluides.

En mettant à la place de dans l’équation (a) ; faisant

et observant qu’il s’ensuit