Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 1.djvu/353

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Si l’on fait attention que M. Biot n’a pas donné les fractions de secondes, on verra que la différence entre le temps calculé et le temps observé, qui s’élève à une seconde dans les deux premières expériences, et seulement à une demiseconde dans les deux dernières, est comprise dans les limites des erreurs que ce genre d’observations peut comporter. On peut aussi remarquer que les temps observés sont tous quatre moindres que les temps calculés, ce qui vient sans doute de ce que M. Biot aura suivi le mouvement apparent d’un des cercles qui précèdent celui des plus grandes oscillations auquel se rapportent les temps calculés.

La formule qui nous a servi à calculer le temps de la propagation des ondes, suppose qu’elles ont été produites par l’immersion d’un paraboloïde, ce qui n’est vrai rigoureusement que dans la troisième expérience, et ne pourrait être admis pour les trois autres qu’autant que la flèche du segment plongé serait assez petite par rapport au diamètre de