Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 1.djvu/364

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de la molécule qui répond à la profondeur la seconde marque son plus grand abaissement ; la somme de ces quantités, prises en faisant abstraction du signe, c’est-à-dire exprime le trajet de cette molécule d’une position à l’autre. Après qu’elle a atteint sa position inférieure elle remonte jusqu’à ce que son mouvement soit achevé ; en sorte que sa dernière vîtesse doit être ascensionnelle, ainsi que nous l’avons trouvé effectivement dans le no 36. Il est à remarquer que lorsqu’il s’agit d’un canal d’une largeur constante, les molécules situées au-dessous de l’ébranlement primitif, montent d’abord, descendent ensuite, mais ne remontent plus comme dans le cas que nous examinons maintenant (no 27).

Il résulte de ce mouvement que la vîtesse verticale doit avoir trois maxima : l’un négatif, avant que la molécule-fluide n’ait atteint sa plus grande élévation ; le second positif, après qu’elle a passé ce point et pendant qu’elle descend ; le troisième, négatif, lorsqu’elle remonte au-dessus du point le plus bas de sa course. C’est en effet ce que nous allons vérifier.

(52) En différentiant, par rapport à la valeur en série de égalant le résultat à zéro, et supprimant ensuite l’exponentielle qui se trouve facteur à tous les termes, on a, pour déterminer l’instant du maximum de cette vîtesse, par rapport au temps,