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PARTIE MATHÉMATIQUES.

Dans un voyage qu’il avait fait précédemment à Rochefort, il avait eu l’occasion de voir et d’étudier les machines construites d’après les projets de M. Hubert, officier de génie maritime. Le Mémoire dans lequel il les a décrites a fixé l’attention de l’Académie.

Ces machines sont, 1o un Dynamomètre pour éprouver la force des cordages et des toiles à voiles. Les principaux motifs qui ont fait préférer cette machine à celle qu’on employait précédemment, sont sa précision, sa simplicité, et le peu d’efforts qu’elle exige sur les barres de la manivelle, relativement au degré de tension du cordage en expérience.

2o Une machine pour compter le nombre de tours que fait un axe se mouvant dans des colliers fixes. M. Hubert a fort heureusement simplifié l’ancien mécanisme auquel il a substitué deux roues minces de même diamètre, et juxta-posées qui portent l’une cent, et l’autre quatre-vingt-dix-neuf dents. Quand celle-ci, qui indique les centaines, aura fait une révolution entière, celle de cent, qui indique les dizaines et les unités, aura fait quatre-vingt dix-neuf tours correspondans à 9900 tours de la machine.

3o Une machine pour forer les parcs à boulets. La tarière, perfectionnée par M. Hubert, économise la moitié de la force motrice.

4o Une machine à percer dans le bois des trous cylindriques. La nouvelle machine a pour objet de faciliter, la manœuvre sans arrêter la rotation.

5o Une machine à creuser les trous pour incruster les dez des rouets des poulies. M. Hubert donne à son dez la figure d’un grand cercle, sur la circonférence duquel s’élèvent trois lunules ou portions de petits cercles ayant leurs centres aux sommets du triangle équilatéral inscrit au grand cercle.

6o Une machine à mortaiser les caisses des poulies. Pour bien