Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 10.djvu/553

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

et étant des constantes positives, qui exprimeront les vitesses de propagation du mouvement dans le premier et dans le second fluide. Nous supposerons qu’on a en sorte que le fluide supérieur est celui pour lequel la vitesse de propagation est la plus grande. Dans le cas de les deux fluides n’en forment plus qu’un seul, du moins quant aux lois de leur mouvement. Dans le cas général, leurs dilatations seront représentées par et c’est-à-dire que si l’on suppose qu’au point et au bout du temps la densité du fluide soit à sa densité naturelle comme est à l’unité, pour le fluide supérieur, et comme est à l’unité, pour le fluide inférieur, on aura

Appelons la hauteur du point au-dessus du plan de contact des deux fluides, de sorte qu’on ait pour tous les points de ce plan, avant que le mouvement ait commencé. En tous ses points, la vitesse verticale sera constamment la même pour les deux fluides ; on aura donc

pour et quel que soit Les forces élastiques des deux fluides y seront aussi égales pendant toute la durée du mouvement ; car si l’on considère une portion de matière, qui s’étende dans chaque fluide jusqu’à une distance insensible de leur plan de contact, cette petite masse sera poussée verticalement par la différence de leurs forces élastiques : elle prendrait donc une vitesse extrêmement grande, si cette dif-